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Mon bureau à mon image : Fleur de Lys Relocation

jeudi 25 octobre 2018, 14:31

À l’occasion des 5 ans de Fleur de Lys Relocation, Pascale Brochu nous raconte son aventure entrepreneuriale pleine de succès. La cofondatrice évoque avec nous les choix et les perspectives de cette entreprise florissante.

Fleur de Lys Relocation aide à la relocalisation des particuliers et des entreprises dans tout le Québec, et vous allez bientôt fêtez votre cinquième anniversaire. Peux-tu me raconter ce qui vous a poussé à vous lancer en affaires avec votre associée actuelle Sophia Hoareau ?

Sophia et moi travaillions toutes les deux pour une autre entreprise de relocalisation auparavant. Nous avons des parcours assez différents mais simultanément, nous avons décidé de quitter cette entreprise pour faire autre chose, chacune de notre côté. Au bout de quelques mois, j’ai décidé de créer mon entreprise et j’ai convaincu Sophia de devenir mon associée. Je travaillais sur le plan d’affaires à temps plein, pendant qu’elle avait un emploi. Le jour où nous avons eu notre premier client, elle a quitté son emploi (rires).

D’où vous vient ce goût d’accompagner les étrangers à leur arrivée au Canada ?

Sophia est immigrante elle-même et a fait des études pour devenir consultante à l’immigration. J’ai un baccalauréat en enseignement et une maitrise en traduction. J’ai toujours beaucoup voyagé, j’ai été expatriée moi-même et j’ai une attirance naturelle pour la géographie, la sociologie, l’anthropologie. J’aime beaucoup ma ville : Montréal. J’avais envie de la promouvoir aux nouveaux arrivants.

Qui sont vos clients, plutôt des particuliers ou des entreprises ?

Nous faisons surtout du B2B (business to business, ndlr). Nos client sont des entreprises qui recrutent à l’étranger et qui font appel à nous pour gérer l’arrivée des individus qu’ils embauchent.

La plupart de nos clients sont des entreprises dans le domaine des TI (technologies de l’information, ndlr) : les jeux-vidéos, les effets spéciaux, l’intelligence artificielle. Également, nous nous occupons d’entreprises d’ingénieries, de firmes pharmaceutiques et aéronautiques.

Cela fait plusieurs années que tu travailles dans le domaine de la relocalisation, as-tu constaté une évolution dans la demande ?

Le milieu de la relocalisation a beaucoup changé en peu de temps. Il y a quelques années, c’était vraiment pour les cadres VIP. Maintenant, si une entreprise veut être compétitive et attirer les jeunes, il faut proposer des avantages, comme un service de relocalisation. Par exemple, chez Ubisoft, tout le monde a à disposition un service de relocalisation, indépendamment de son profil.

Qu'entends-tu par "service de relocalisation" ?

Nous offrons les services d'immigration, d'immobilier et de déménagement en partenariat avec des fournisseurs. Il existe différents « modèles ». En général, si la personne est célibataire, nous allons la chercher à l’aéroport, nous lui trouvons un logement temporaire, nous déposons une épicerie dans l’appartement, nous les aidons aux démarches administratives. Enfin, nous leur faisons visiter Montréal pour qu’ils découvrent la ville et qu’ils trouvent un quartier qui leur plaît et cela afin d'envisager un logement « définitif ». S’ils ont des enfants, nous les aidons à la recherche de garderies et d’écoles. Le processus varie entre une et trois semaines.

Sans changer de domaine, tu as été salariée puis chef d’entreprise, comment as-tu vécu le changement ?

Super bien ! Quand nous avons signé la convention d’actionnaire, nous avons décidé de s’octroyer six semaines de vacances chacune pour commencer (rires). La première année, c’était difficile pour des raisons financières. Maintenant c’est difficile pour des contraintes de temps. Nous essayons vraiment de rester fidèle à la raison pour laquelle nous sommes parties en affaires : nous voulions une qualité de vie, une flexibilité. Nous nous lançons à Toronto bientôt, mais nous aurions été capables de le faire il y a deux ans ! C’est juste que nous avons préféré le repousser afin de ne pas se surcharger. Nous avions décidé de privilégier notre qualité de vie plutôt que la croissance exponentielle de notre chiffre d’affaires. Désormais, nous faisons en sorte de nous y tenir.

Avez-vous été dépassées par votre succès ?

Non, pas exactement. Nous avions un plan d'affaires sur 5 ans, et comme nous ne savions pas à quoi nous attendre, nous pensions que ces chiffres étaient ambitieux. Au bout de 5 ans, l'objectif était atteint.

De ce fait, aurais-tu un conseil à donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

La raison essentielle pour devenir entrepreneur, c’est d’être passionné par son projet. Sinon, c’est vraiment difficile de le faire décoller.

Comment envisages-tu le futur de Fleur de Lys Relocation ?

Fleur de Lys tend à se développer dans une bonne partie du Canada, mais à terme, nous visons Paris. Ça ne sera pas nécessairement pour faire de la relocalisation, mais plutôt pour rencontrer les entreprises qui font venir des gens à Montréal.

Fleur de Lys Relocation n'est pas la seule entreprise dans le domaine de l'immigration à la Halte, as-tu eu l'opportunité de collaborer avec d'autres membres ?

Oui, nous avons commencé à discuter avec ImmigrEmploi, et notre collaboration verra peut-être le jour à la rentrée.

Depuis combien de temps êtes-vous installé à la Halte ?

Ça fait 1 an et demi. Le coworking a toujours été une volonté. Pourquoi vouloir à tout prix payer l’internet, les frais fixes etc ? Ici, nous payons un montant fixe par mois et nous n'avons pas besoin de s’occuper de l’internet, du ménage. Nous sommes une petite équipe, donc il peut arriver qu'un d'entre nous soit seul toute la journée. ll peut aller manger dans la cuisine avec d'autres gens, et voir du monde, ce qui ne serait pas possible si nous avions notre propre local.

Vous pouvez retrouver Fleur de Lys Relocation sur leur site internet ainsi que sur Facebook.

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