vendredi 8 mars 2024, 08:00
Aujourd'hui, c'est la journée internationale des droits des femmes. Nous avons le plaisir de vous présenter notre première entrepreneuse de la Halte, Camille Alix ! Elle a eu la gentillesse de répondre à nos questions, nous vous laissons découvrir son parcours inspirant !
"Je suis avocate et médiatrice familiale. Je travaille principalement en droit de la famille international, français et québécois.
J’étais avocate en France avant d’être avocate au Québec, ce qui explique mes spécialités.
Mon travail consiste donc à accompagner et conseiller les personnes qui se séparent, et qui ont souvent vécu ou se sont mariés dans des pays autre que le Québec."
Depuis quand es-tu à la Halte ?
"Je suis à la Halte depuis le début d'année 2022. Avec la COVID, j’ai découvert le télétravail, mais aussi ses limites. Après avoir travaillé de la maison, j’ai eu besoin de revoir des gens."
Qu'est-ce qui t'a poussé à devenir travailleuse autonome ?
"J’ai créé Alix Avocate Inc. il y a maintenant une dizaine d’années. J’ai créé mon cabinet car je ne parvenais pas à me faire embaucher dans des cabinets d’avocats lorsque je suis arrivée au Québec. J’avais effectué toutes mes études de droit en France, et les employeurs québécois craignaient que je ne sois pas capable de travailler au Québec. J’ai donc profité du lancement de la première bourse de démarrage de cabinet du Jeune Barreau de Montréal pour me lancer. J’ai remporté cette bourse et j’ai créé dans la foulée mon cabinet d’avocat.
Dans les premières années, je n’ai pas hésité à me rendre dans des soirées de réseautage, démarcher des institutions, ou faire de la publicité dans des organisations pertinentes, afin de développer ma compagnie. Je prenais également tout le travail qui se présentait, afin de pouvoir affiner et déterminer ensuite ce qui me plaisait ou ne me plaisait pas. Au fur et à mesure des années, je me suis spécialisée dans mon travail, et ma clientèle s’est constituée."
Comment gères-tu ta confiance en toi et celle en ton projet ?
"Lorsque l’on est travailleur autonome, la confiance en soi se bâtit avec les expériences, les bonnes et les moins bonnes. Il faut savoir se tromper, apprendre de ses erreurs, reconnaître ses bons et mauvais coups, prendre les compliments quand ils viennent, et avancer à son propre rythme.
Il faut aussi savoir définir et respecter des limites, et s’écouter. Il ne faut pas hésiter à faire des pauses, se reposer, et se questionner. C’est ce qui me permet, pour ma part, de gérer mon stress et ma charge de travail, et d'équilibrer le tout avec ma vie personnelle.
Ce sont aussi les conseils que je donnerai à quelqu’un qui souhaite créer son entreprise, ou se lancer à son compte. Je rajouterais qu’il faut aussi être prêt à chercher et trouver des solutions par soi-même, et à travailler et s’investir à certains moments clés."
Que pensez-vous de ce parcours ?
À la semaine prochaine pour le prochain portrait !